dimanche 22 mars 2020

La vie cloîtrée : nous connaissons !


Les moniales cisterciennes de Boulaur nous proposent de nourrir notre confinement en profondeur.



 La vie cloîtrée : nous connaissons !

5 idées pour réussir à vivre ensemble dans la durée. La vie monastique s’y connaît en vie cloîtrée ! Voici quelques « trucs » qui ont fait leur preuve dans les monastères et peuvent trouver toute leur actualité en ce temps de confinement.

1 / Fixer un horaire

Temps de travail, heure des repas, de la prière, du coucher… lorsque nous n’avons plus de contraintes extérieures il est important de se fixer un rythme. Et si vous voulez faire comme au monastère n’hésitez pas à sonner la cloche à heure fixe pour annoncer les activités !

2 / Soigner son intérieur

Lorsqu’on vit toujours au même endroit, il est important que ce lieu soit propre, beau, accueillant. Être enfermé chez soi est une belle occasion de ranger, faire un grand ménage de printemps, mettre à jours ses albums photos, trier…

3 / Préserver son intimité

Si certains souffrent de la solitude d’autres peuvent souffrir de la promiscuité à leur du confinement. Le silence est un moyen de préserver l’intimité de chacun. Pourquoi ne pas établir un temps calme à leur de la sieste pour que chacun bénéficie de ce moment pour se poser, lire, se ressourcer dans la solitude afin pouvoir retrouver les autres plus sereinement ensuite ?

4 / Célébrer la vie commune

La répartition des tâches (faire la cuisine, mettre le couvert, faire le ménage, etc.) en organisant un tour de rôle est une belle manière de se responsabiliser en prenant conscience de ces différentes tâches. Et si une cette période où le temps se ralentit nous célébrions d’avantage les jours de fête pour égayer ces missions en mettant un beau couvert, en cuisinant un bon petit plat, en préparant une surprise… Dans les monastères les jours de fêtes sont très nombreux (saint du jour, anniversaire…) et sont autant d’occasion de nous manifester notre joie de vivre ensemble.

5 / Être attentif aux autres

Et si nous regardions dans notre carnet d’adresse ou notre voisinage immédiat quelles sont les personnes seules qui peuvent avoir besoin de soutien en ces jours difficiles ? N’est-ce pas l’occasion d’un coup de fil, d’un petit mail ou d’une lettre ? Et ceux qui nous entourent : pourquoi ne pas proposer un jeu de société ou un temps de qualité en commun ?


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